J'adore cette phrase... Mais j'ai oublié qui l'a dite. Quelqu'un peut m'éclairer?

Bref, je donne ce titre à ce petit extrait de vie pas très amusant parce que quelque part, ce que je suis en train de vivre me fait largement penser à cette citation...

Je suis très attaché à mes vieux murs, à mes jolies fleurs de chèvrefeuille, à mes fougères, à mon herbe trop longue, mes trois chats, mes pommiers, mon noyer et tout ça... Je suis très attaché à cette tranquillité qui est si facilement viciée par les discours du passé, l'obscurantisme des pensées chrétiennes, ces choses avec lesquelles je vis aussi... Encore eût-il fallu que je les visse au départ... Je suis enfermé, emprisonné, pris en otage par ce que j'aime et ce que je n'aime plus, je dois garder le noir pour jouir du blanc.

Je me retrouve donc dans cette situation qui s'apparente aussi à la lâcheté, fermer sa gueule et subir en feintant, en faisant croire que tout est rose, que tout va bien. En me cachant. En espérant trouver ailleurs ce que je n'ai pas ici, sans me dévoiler, en fabriquant des secrets.

Alors, être honnête, c'est quoi? Faut-il être honnête avec le monde ou avec soi-même? Moi, j'ai décidé d'être honnête avec moi-même, de trouver des bonheurs ailleurs, sans le montrer. Des bonheurs factices pour certains, une catharsis pour d'autres, mais j'ai décidé de m'en foutre.

Et puis, tout s'envole comme emporté par l'évaporation mécanique du nuage...