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Esprit/Révolution
Mardi (02/09/03)
Une autre histoire des Etats-Unis.
Une autre Amérique...

Ce livre doit plus à la contre information qu’à la vulgarisation : plutôt qu’une actualisation des versions au service des pouvoirs économiques et politiques, Howard Zinn en propose le contre-modèle, l’antidote qui nous soigne de l’histoire écrite par les dominants pour désespérer les dominés de tout changement.

Ecrit par weinmann, a 12:21 dans la rubrique "Littérature".
Lire l'article ! (suite de l'article + 1 commentaires)


Mercredi (02/04/03)
Polar noir de noir.
Je ne sais pas pourquoi, mais l'heure est à la mode du polar noir. Une foule d'auteurs de lance dans ce genre avec plus ou moins de brio. Malheureusement, les nouveaux auteurs ont, à mon sens, tendance à se répéter, à ne pas renouveler le genre ou pire, à ne pas arriver à la cheville des "anciens", même si parfois ces derniers se plantent royalement à l'instar de James Ellroy qui nous a pondu un roman illisible qui s'apparente plus à l'exercice de style inutile et branleur.
Actuellement, on peut citer Virginie Brac dont les histoires de sa psy, Vera Cabral, sont alléchantes même si le style et l'écriture restent simplistes. Les histoires sont par contre bien menées et ne sombrent pas dans le sentimentalisme niais cher à Patricia Cornwell.
On peut également fortement conseiller Jean-Jacques Nebout dont l'excellentissime "Le Massacre des Innocents" (éditions Baleine) vaut franchement le détour. Une ode à l'anarchisme, à l'anti-cléricalisme, bien écrit et drôle. Une bande de joyeux terroristes font brûler des églises et finissent par enlever le pape! Il y a aussi pas mal de cadavres. Ca, ça renouvelle le genre!
Mais il est difficile pour ces jeunes auteurs d'atteindre le niveau des "anciens", comme James Hadley Chase, Peter Cheney, James Ellroy (sauf le dernier...) et surtout Herbert Lieberman.
Herbert Lieberman est absolument incontournable. Ses romans sont un reflet extraordinaire des différents sentiments humains, il réussit dans un style impeccable à nous transporter littéralement dans les univers qu'ils crée. "Necropolis", chef d'oeuvre absolu, nous conte l'histoire d'un médecin légiste (loin des considérations pleurnichardes de Cromwell) dont on a enlevé la fille. De là, les questionnements d'un homme meurtri, usé, désabusé pendant ses recherches et son travail qui doit malgré tout continuer. A ne pas manquer.
"Le concierge" nous plonge également dans une extraordinaire ambiance: celle d'un concierge de palace qui se retrouve avec deux cadavres sur le dos. Celui d'un vieux client résidant, pendu, le sexe tranché et celui d'un jeune enfant que ce vieux voyait très souvent... Impeccable.
"La Maison au Fond du Marais" nous conte l'histoire d'un couple de retraités dont la cave sera squatté par un inconnu... Je n'en dis pas plus, mais là aussi, on peut voir la description de la haine des inconnus, les préjugés.
"Le Train Vert" est l'histoire d'une prise d'otages par le gouvernement russe. Le train vert est rempli de touristes occidentaux, du "monde libre"... Fabuleuse description des nombreux personnages.
"La Traque", c'est l'histoire plus ou moins vraie d'un ancien nazi installé au Paraguay traqué par le Mossad. Bien documenté, ce roman est simplement magistral. Il s'attarde surtout sur la déchéance d'un être immonde et du système qui le protège.
Voilà, je n'ai pas encore lu tous ses romans, mais ça va pas tarder!
Alors, n'hésitez pas, on trouve Lieberman dans n'importe quelle bonne librairie, en poche.
Ecrit par weinmann, a 11:15 dans la rubrique "Littérature".
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Jeudi (27/03/03)
TC Boyle
--> le Balzac du XXè siècle
J'ai découvert TC Boyle par son premier roman, "Water Music", l'histoire délirante plus ou moins réélle d'un explorateur anglais crétin, Mungo Park, qui décide de supplanter Livingstone. Un véritable chef d'oeuvre d'écriture et de style, une attaque féroce de l'aristocratie anglaise de l'époque, de la colonisation et une image de l'Homme pas très flatteuse.
Puis, "Au bout du monde" décrit le destin d'un immigrant hollandais aux Etats-Unis à travers trois époques. Un véritable tour de fprce et de génie, une autre critique de la condition humaine, de la bétise, un roman sans espoir, mais magistral!
"Au bon soin du Docteur Kellog", rendu célèbre par l'excellent film d'Alan Parker avec un Anthony Hopkins impeccable, raconte l'aristocratie et la bourgeoisie américaine aux temps des charlatans médicaux. Véritable petite perle, ce roman nous met au courant des pratiques réélles et abominables pseudo-médicales prônées par Kellog, l'inventeur des corn-flakes. Dramatiquement hilarant!
Dans "L'orient, c'est l'orient", Boyle nous raconte la fuite d'un clandestin asiatique arrivé par hasard dans un séminaire d'écrivain raté. Là aussi, critique virulente des préjugés, du racisme, de la peur de l'autre.
Plus léger en apparence, "La belle affaire" raconte la galère de trois jeunes hommes qui, pour se faire de l'argent facile, se font enrôler pour cultiver de la marijuana dans une région de l'Amérique profonde. Là, c'est justement cette Amérique profonde qui en prend plein la tronche, c'est parfois hilarant, parfois ultra-glauque, mais toujours juste et jouissif!
"America", c'est l'Amérique tout court, ses espèces de milices citoyennes, son espèce de paradis gardé par les chiens de gardes, les armes, l'immigration mexicaine stoppée dans le sang. Sans doute un des romans les plus féroces de l'auteur, incontournable.
"Riven rock" est une autre attaque en règle de l'aristocratie, américaine, cette fois. Toujours ce même style balzaciens, ces belles phrases longues, ces métaphores judicieuses et poétiques.
"Un ami de la nature" raconte la vie à la première personne du singulier, d'un terroriste vert. Là, inutile de dire que ce roman est un plaidoyer écologique, même si son anti-héro s'en prend plein la gueule.
Enfin, n'oublions pas les recueils de nouvelles, "25 histoires d'amour", "25 histoires de mort" (que je n'ai pas encore lues!), "Si le fleuve était whisky".
Bref, je ne peux que vous encourager à vous précipiter sur les ouvrages de TC Boyle, vous ne le regretterez pas!
Ecrit par weinmann, a 16:07 dans la rubrique "Littérature".
Lire l'article ! (suite de l'article + 2 commentaires)