Médiocrité...

On peut se les imaginer dans leur petit univers aseptisé, dans leur microcosme sélect, discutant de leur propre réalité, la bouche en cul de poule, le regard oblique pour un jeans élimé, un t-shirt contestataire, des cheveux longs ou une couleur de peau qui ne leur sied pas.
On sait leurs pensées sans réflexion, on sait leurs opinions modelées comme on modèle les naïfs et les simples d'esprit, comme on modèle les idées dans des médias inféodés, dans des télés poubelles.
On les devine si pâles, si déséspérément banals, quidams insignifiants déambulant dans les rues, la peur on ventre car on les sait pleutres et sans relief, juste bons à parler dans leur cercle fermé de sujets qu'ils ne dominent pas malgré la haute opinion qu'ils ont de leur médiocrité - un camouglage -, à insulter bassement ceux qui ne sont pas aussi stupides qu'eux, qui n'avalent pas les couleuvres des médias qu'ils vénèrent comme on vénère un gourou, ceux qui refusent le monde qu'on leur impose, ceux qui ont le courage que eux n'ont pas... Quel torture pour ces philosophes de pacotille, ces relayeurs d'idées données, ces copistes sans esprit critique, ces visionnaires médiocres en noir et blanc, que de se rendre compte, que de savoir et d'essayer d'enfouir au fond d'eux-mêmes qu'ils ne sont que des pions, de minables suiveurs, des lâches dont les mots vides sont la seule arme.
Il arrivera le temps où ces pseudo-intéllectuels de salon pleureront de toutes leurs larmes car ce qu'ils défendent ne les regardera même pas, ce qu'ils défendent les précipitera dans des abîmes de souffrances et nous ne les plaindrons pas.

Re: