La syntaxe de la nouvelle droite.

Appelez-les comme vous voulez, cela a en somme fort peu d'importance, on dit "nouvelle" droite car il faut bien donner un sens moderne à des idées prémâchées depuis des décénnies. Car la pseudo-philosophie de la droite est la même depuis toujours... Ca ne change pas, ça ne se renouvelle pas, même si on l'habille de termes volés à l'autre côté comme "libertaires", de termes pompeux comme "libertariens", bref, comme le reste, une appropriation forcée de la syntaxe qui transforme le mot "liberté" en une notion d'inégalité - qui serait l'essence même de la liberté, allez savoir! - et en une notion marchande: la liberté, comme le reste toujours, ça s'achète! C'est ainsi que le nombre d' "hommes libres" diminue sans cesse alors que les "prisonniers" augmentent jusqu'au-delà l'indigne.
Curieuse syntaxe où la réalité des mots glisse d'un côté vers l'autre, où les acquis sociaux sont "rétrogrades" et les mesures de rétorsions, de dérégulations et de licensiements sont "progressistes". Où la gauche est l'amie des fascistes alors que Mr Milton Friedman et ses potes de l'école de Chicago ont fait leurs mains chez des Pinochet et des Thatcher... Où les perdants sont les chantres de l'économie nouvelle et les dirigeants du monde...
Or, jamais le monde n'a été si mal depuis que l'économie le mène par le bout du nez, depuis que la gauche traditionnelle a viré sa cutti pour bouffer dans le creux de la main du capital. Jamais les promesses d'un monde meilleur n'ont été tenues par les économistes purs des mathématiques de pacotille, jamais le mensonge ne fut aussi gros. Et ce n'est pas fini...
La suite plus tard.

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